Du rap ! Du vrai ! Celui qui ne cherche pas à passer sur Skyrock, celui qui existe sans vider le portefeuille des gamines de quinze ans, celui qui n’a pas besoin d’ « Auto-Tune » pour se donner une saveur. Après « Ici-Bas » en 2004 et l’EP « Collabos » en 2012, les quatre grenoblois de LCS, Mr Ju (le MC), Dr C (drum & beats), Dj One Finger et El Nino (le bassiste) ont sorti leur deuxième album le 21 mai dernier, « L’Armée des Ombres ». Des textes sensés et variés, posés avec un flow qui rappelle le bon vieux hip-hop des années 90, sur des intrus modernes (voire avant-gardistes), recherchées et efficaces, avec le groove de la funk et la puissance des musiques électro. Un bon rap alternatif qui brûle les frontières entre les époques et qui change des rappeurs bling-bling abonnés à l’égotrip.
- Nouvelle-vague.com -
Enregistré et réalisé par Docteur C @ STUDIO 214
Mixage : Frédéric Monestier
Distribution digitale : KNT Label
Leur nouvel album « Shock el hal » sort alors que la bande d’Amazigh Kateb célèbre 20 ans de carrière, le temps d’un concert à la Cigale à Paris et d’une date attendue le 18 janvier à Grenoble où l’aventure a commencé en 1992. Fidèles aux principes des débuts, les Gnawas (du nom des descendants d’esclaves noirs d’Afrique du nord) mélangent toujours les styles musicaux, les mots, les accents, la poésie, l’humour et l’engagement.
Enregistré et réalisé par Pierre Bonnet @ STUDIO 214
Mixage : Nicolas Matagrin
Contact : KNT publishing – Christophe MARTIN +(33)6 08 57 58 17 // contact@knt.fr
Le petit k l’son voit le jour en 2010, il réunit la joie de vivre de cinq musiciens d’âges et d’horizons différents: Amélie au violon, Jo à la batterie, Luc à la guitare, Natty à la basse et Renaud au chant et à la guitare. C’est par la volonté de ce dernier de partager ses textes et compositions que cette formation voit le jour et qu’elle vous propose aujourd’hui un métissage entre reggae et chanson française.
Des textes qui parlent de choses de la vie, de tout ce qui compose notre quotidien et qui nous touche, vous feront danser lors de concerts conviviaux où le mot d’ordre est le festif.
Le groupe s’apprête à parcourir les routes pour partager leur univers avec un plus grand nombre .
Enregistré et mixé @ STUDIO 214 par Christophe Baffert
Après le succès de «Whowa», titre inaugural de son deuxième album «Sweerty» (à paraître fin septembre 2011), Oum sort un nouvel opus intitulé «Harguin», fruit de la collaboration avec l’artiste ghanéo-américain Blitz the Ambassador où est convoquée une problématique d’actualité en Afrique et au Maroc particulièrement : l’immigration clandestine. Comme Oum, Blitz est un artiste engagé et sensible aux questions que soulève un tel phénomène. Avec «Harguine» Oum signe la continuité d’un travail méritant . Sa voix égrène et porte les mots qu’elle a soigneusement écrits.Harguin est produit par Lofmusic Productions, et réalisé par la formation Oum : Pierre et Philippe Bonnet, bassiste et batteur, Blaise Batisse aux claviers, et Houssine Assabry à la guitare. L’aboutissement du morceau s’est fait entre Casablanca, Grenoble (STUDIO 214), New York et Paris. Notons qu’ outre son concert du 16 juillet au Festival de Casablanca Place Rachidi, Oum sera en tournée durant le mois de novembre en Espagne.
Enregistré en 2011 entre Grenoble et Bamako, Mali au studio H. Camara de Tiken Jah Fakoly.
Réalisation: Baptiste Cazaubon / Dave Kynner
Musiciens :
Chant : Nordine Bettayeb, Tiken Jah Fakoly, Kasse Mady Diabate
Choeurs : Pamela Badjogo, Georgette
Basse : Vincent Demars
Claviers: Bibar, Benjamin Gabet, Dave Kynner, Baptiste Cazaubon
Guitares: Baptiste Cazaubon
Batterie: Ludo « Beelan Bull » N’Hollé
Trompette: Ronald Baker Saxophone: Davyd Johnson Trombone: Olivier Caron
N’goni/balafon/flûte: Ahmed Fofana
Sokou: Tonton Zou
Kora: Mamadou Cherif Soumano
Ingénieur son : Christophe Baffert alias Chid @ STUDIO 214 @ studio H. Camara
Mastering : Serial P (Dubwise Factory)
Production : Applevan/KNT Label
Distribution vitale : KNT Label
Distribution physique : Socadisc
PEAU, ou plutôt Perrine Faillet nous dévoile cet opus de onze titres. Deux années de gestation, pour ce petit écrin, revendiquant l’émancipation de l’artiste. Artiste grenobloise, ce premier album solo nous plonge dans les méandres de cette femme. Un album intimiste, qui officie comme une carte d’identité. La galette est née au STUDIO 214 sous le mixage d’Olivier Depardon (Virago) et Daniel Bartoletti, puis masterisé au Studio Eyemat de Lyon.
Intégrons doucement l’univers de Perrine. Onze titres finement ciselés, de délicatesse, entre intimité et nervosité.Le style est de premier abord pop électro folk, avec des accents bien rock comme sur « Enola Gay ». Comme vous le lisez, des influences plurielles qui se marient parfaitement à son univers. On est proche d’interprétation à la manière d’Emilie Simon, Camille ou Björk… Comparaison flatteuse pour Perrine, mais son univers flirte bien avec cette démarche. Une voix fragile avec des thèmes asseznaïfs mais qui reflète parfaitement la vie…
Les titres s’enchaînent délicatement dans une diversité d’ambiances qui nous berce les sens, nous attendrisse tout en restant incisives et organiques. Perrine nous étonne, et détonne de par son talent et ces interprétations. Entre ballades charnelles, et morceaux plus emportés cet album est un petit écrin rempli de belles surprises. A découvrir sans retenue, aux travers des morceaux et de son clip vidéo. On ne peux qu’apprécie l’ensemble, car elle sait nous emporté !
Distribué par Harmonia Mundi
Editions KNT Publishing & Taktic Music
Le chanteur algérien présente son premier album solo. Amazigh Kateb reprend dignement le flambeau de son père Kateb Yacine, et défend la dignité et l’identité perdus de l’Algérie et des Algériens en musique, en plus des mots. Marchez noir est un album engagé et puissant, qui confirme Amazigh comme l’un des meilleurs artistes d’Algérie, et du Maghreb.
Enregistré @ STUDIO 214 par Samuel Flament
Musiciens :
Amar Chaoui (percussions)
Meddhy Ziouche (claviers)
Mohamed Abdenour (mandole)
Nadjib Benbella (DJ)
Distribution Harmonia Mundi
Enregistré @ STUDIO 214 par Benoit TABITA
DIDONE (auteur/compositeur/producteur)
Chant lead et Choeurs, Guitares
Karim MAURICE (arrangeur/co-compositeur) (Keyboards)
Shami MONANY (Basse)
Christophe TELBIAN (Drums)
Riad KLAI (guitares)
Mixé au studio de la Grande Armée (Paris) par Ludovick LuD’ TARTAVEL assisté par Alexis FOUIN
Après avoir partagé la scène avec Idir, l’Orchestre National de Barbès, Salif Keita ou Takfarinas, Sorif, en Berbère « pas en avant » arrive dans les bacs le 12 octobre 2009 avec l’album tant attendu « Thamzi » (« la jeunesse »).
Ces Ch’tis franco-kabyles, indépendants, ont su, à force de persévérance et du simple bouche-à-oreille, se faire une place au soleil.
Leur groupe fondé en 2001 connaît deux évènements essentiels à ce jour, leur retour dans leur pays d’origine, l’Algérie, lors d’une tournée en 2005 qui leur donne un vrai coup de boost et la sortie de ce premier opus, après deux ans et demi d’écritures et de compositions.
Alternant des textes engagés – où ils décrivent les difficultés d’intégration que rencontre la jeunesse issue de l’immigration liées notamment à sa double identité ou parlent de problèmes de sociétés française et algérienne – avec des chansons empreintes d’amour et de mélancolies. L’album de Sorif se veut avant tout festif.
Les mélanges de traditions et de modernité, à la fois présents dans les sonorités avec l’utilisation d’instruments allant du Mandol à la batterie, en passant par le saxophone, le violon ou le clavier et bien d’autres, dans les styles musicaux en alliant musique électro/acoustique, funk, rap, rock ou encore reggae, et même jusque dans les textes et les langues chantées, en font un album explosif. C’est une véritable fusion d’ethnies et de musiques que nous proposent le collectif Sorif qui touchera tout un chacun.
Enregistré @ STUDIO 214 par Christophe Baffert
Distribution digitale : KNT Label
Grenoble, février 2008 : après une pause collective de dix-huit mois que certains ont mis à profit pour travailler des projets musicaux parallèles, la famille Sinsémilia au complet se retrouve au STUDIO 214. Le plaisir de partager à nouveau des moments ensemble se lit sur les visages. » J’ai l’impression de me retrouver quinze ans en arrière « , lance un Riké aux yeux rieurs. Dans une ambiance débarrassée de toute pression qui pouvait jusqu’alors donner au passage en studio des allures d’épreuve, les chansons destinées à l’album En quête de sens prennent forme. Peu de temps s’écoule entre le moment où les morceaux sont créés et celui où ils sont enregistrés. A la réalisation, Laurent Guéneau (IAM, Jacques Brel, FFF…) est sur la même longueur d’onde et pousse les musiciens à donner le meilleur d’eux-mêmes tout en préservant la spontanéité et la sincérité. Feu de vie et Little Child 2 renouent avec un reggae inspiré par l’âge d’or de cette musique dans l’esprit de Première récolte, tandis que J’ai honte et J’admire rappellent chacun à leur façon l’album Résistances. Puisqu’il ne reste plus grand chose à prouver aux grenoblois, ils s’autorisent désormais en toute sérénité ce qu’ils se seraient abstenus de faire auparavant. La voix grave de Mike se dévoile sous des jours différents, parlé sur C’est déjà ça, chanté sur Le Silence. Un morceau également singulier sur le plan musical dans le répertoire de Sinsémilia, tout comme l’interprétation piano-voix du Dernier concert avec laquelle se referme cet album dont chaque chanson fait écho au titre : En quête de sens.