Dans son bel emballage rock US, Hunting wolves se croque comme un bonbon acidulé : une fois que l’on y a plongé un doigt, on se retrouve à dévorer tout le sachet. Pire, même après plusieurs écoutes, on n’est pas près de l’indigestion. Sans prétendre renouveler un genre intemporel, celui du rock pêchu et crie-midinette, le combo grenoblois livre un premier opus déconcertant d’aisance. La voix du chef de meute, taillée à la serpe – et sans doute un peu à la cigarette – est un aimant à tirer les poils vers le haut. Tantôt course effrénée, tantôt balade, la folle poursuite doit le reste de son charme à la versatilité de ses arrangements et à la générosité de ses guitares. Il suffit à Caravage de onze morceaux pour dépeindre autant d’ambiances singulières et attirantes. On se rappelle alors que le groupe emprunte son nom à l’artiste inventeur du clair-obscur. Le contraste est précisément le terrain de chasse préféré des loups grenoblois, qui offrent ici assez de matière pour figurer sur les playlist rock de l’année, et y rester un bon moment.
SCRATCH MUSIC « Naissance d’un art » sur Dailymotion
Avec : C2C / DJ Nétik / DJ Mart’one / Le Jad / DJ Premier / DJ Goodka / DJ Q Bert /
Scratch Bandits Crew / Beat torrent / DJ Fly / Jad
Petit clin d’oeil pour notre ami DJ Mart’one au studio 214 pour France télévisions et Idée Originale
Kattell Matrix est rentré au studio 214 pour enregistrer quelques titres pour un 1er album – 10 jours de prise son batterie, basse, claviers, guitares et voix. Mixé @ Home par Kattell Matrix sur Ableton. Résultat très concluant à découvrir sur Soundclound
FRACTAL sur Soundclound
RAINDROPS sur Soundclound
Grenoble, liée à 20 villes dans le monde par des accords de jumelage ou de coopération invite une nouvelle fois une dizaine d’entre-elles à participer à l’édition 2012 des Rencontres musicales internationales, Divercities.
Des jeunes musiciens des villes de Bethléem (Palestine), Innsbruck (Autriche), Kaunas (Lituanie), Ougadougou (Burkina Faso), Oujda (Maroc), Oxford (Angleterre), Phœnix (Etats-Unis), Rehovot (Israël), Sevan (Arménie) et Sfax (Tunisie) se retrouvent ainsi du 12 au 21 juin sous la conduite artistique de Pierre Feugier (KNT/Gnawa Diffusion), en résidence à la Bobine, pour la création d’un concert unique le 21 juin, place Saint-André.
Le 24 mars dernier, le groupe Navire Argo, créé pour l’occasion, a donné un spectacle à St-Marcellin. Intitulé “Résonances de la Faille”, les artistes qui composent le groupe (Jull, Nadj et Olivier Depardon) ont proposé une oeuvre complète de “poésie sonore”. Alliant les morceaux électro-rock et les lectures de poètes contemporains à la Résistance, les artistes ont voulu “croiser les énergies en alternant les ambiances : la dure réalité de la Résistance, avec l’espoir, la vie, la confiance en l’avenir”…
Quelques photos du spectacle à decouvrir ou redécouvrir ICI
Encore inconnu du grand public, il y a quelque mois, l’interprète de Lazare se présentait sous le nom de Matthieu Motte, leader du groupe grenoblois, Caravage. En effet, avant de devenir le héros de la prochaine comédie musicale, 1789 Les Amants de la Bastille, c’est sur des morceaux aux influences rock qu’on pouvait découvrir la voix de l’artiste.
Le batteur du groupe Caravage décide de répondre à l’annonce « cherche ténor Rock » pour se marrer, et envoie un de leur clip à la production.
Puis ensuite tout s’enchaîne très vite. Les casteurs demandent à entendre Matthieu. Auditions à Paris et le voilà dans les 30 derniers, 20 derniers, 10 derniers et enfin 5 derniers. Le chanteur dit lui-même :
» Il ne restait que des voix incroyables. Plusieurs fois, je me demandais ce que je foutais là”. Jusqu’à l’ultime annonce : « Lazare, c’est toi ! » Comment peut basculer un destin. De plus, d’étranges coïncidences flottent autour de l’artiste !
« C’est dingue ! Je joue Lazare, mon nom de scène est Carnot et à Grenoble j’habite rue Lazare-Carnot. Autre coïncidence : mon personnage monte à Paris pour aider Camille Desmoulins et moi, je me suis construit à Grenoble, berceau de la Révolution »
Comme quoi finalement…
« Alors pourquoi Matthieu Motte ?
- Son jeu de scène, son assurance ainsi que sa voix peu courante » confie Dove Attia, producteur de 1789, Les Amants de la bastille.
Du 1er au 12 juillet 2010, un cinquantaine de jeunes artistes de onze des villes du monde avec lesquelles Grenoble est liée ont été invité à travailler ensemble en résidence afin de concevoir un concert unique au jardin de ville le 13 juillet 2010.