SORIF, « Asurif en berbère, le pas en avant… »
Une force de conviction qui n’a d’égal que la sensibilité déployée sur scène. Une énergie qui emporte l’adhésion d’un public qui les suit depuis leurs débuts et a appris à les connaître, à les aimer. Un message qui joue et déjoue le quotidien, dépeignant des réalités qui ne sont pas toujours ce qu’elles semblent paraître, ces musiciens hors pair n’en sont plus à leur coup d’essai. Pas loin de réaliser le hold-up parfait, c’est avec un concentré d’originalité qu’apparaît »Sorif » à la face du monde. L’album «Thamzi»(la jeunesse) est ce portrait, criant de vérité, d’une génération vivant sa double identité culturelle avec un réel désir d’unifier par l’expression musicale franco kabyle les deux rives de la Méditerranée. Rodé à la scène, c’est un premier essai studio tant attendu qui voit ainsi le jour. Un pas en avant comme un coup de pied dans la
fourmilière d’une scène world un peu trop sage. On y retrouve ce sens inné de la mélodie imparable, le groove démentiel de la basse et de la section cuivre, les rythmes endiablés de la batterie et de la derbouka, des textes qui osent la fusion entre français et kabyle et une vrai envie de faire la fête ensemble dans une communion de corps et d’esprit. On y retrouve ce qui fait l’âme de Sorif : deux fortes personnalités Lyass (Chanteur) et Yacine Guemat (Clavieriste), un amour de la musique, un profond respect du public et un parler vrai qui touche tout un chacun, immigrés, fils d’immigrés ou français de souche.
C’est de l’être humain que Sorif conte les histoires.